Les mines abandonnées
Jusqu’en 1965, ces mines de plomb, de quartz et de khôl furent exploitées par les Français de manière intensive. De nos jours, une grande partie du site est abandonnée. Des mineurs marocains y travaillent encore tels des titans à extraire principalement le quartz, le khôl et quelques minerais de plomb…
Un paysage surréel en plein désert
Paysage volcanique, désertique, témoin d’un temps révolu, un site où dès qu’on approche, il est difficile d’imaginer que cependant la vie y poursuit son cours.
Juste avant l’arrivée sur le site, tel un symbole de l’environnement hostile dans lequel nous allons pénétrer, on distingue en plein désert un cimetière musulman. Une fois arriver sur le site lui-même, le panorama se transforme en champ de ruines qui rappel les ambiances post-apocalyptiques de films comme Mad Max.
On remarque toutefois très vite parmi les ruines, grâce à son panneau solaire, qu’une maison est habitée. Installée tout prêt de la petite mosquée qui trône encore dans le village, il s’agit du seul signe de vie perceptible de l’endroit mais aussi de la preuve manifeste qu’une dernière famille nomade vit encore ici.
Il y a d’un côté, ces mineurs acharnés, ces travailleurs qu’il faut saluer qui, pour deux dirhams le kilo de minerais extrait, peuvent se partager en gros pour un camion benne-plein, la somme de 1500 à 2500 euros/mois selon les cours. Mais à quel prix d’efforts et de sueur !
Et de l’autre côté cette famille nomade isolée qui possède cette petite maison dans ce village déserté.
Une petite anecdote cependant, d’après le récit du guide sur le site, tout récemment, les ruines et le village abandonné ont été le temps d’une nuit totalement envahis par de nombreux clandestins Sénégalais qui pensaient ici pouvoir enfin traverser la mer. Dure et triste réalité, pourtant bien réelle. Ces pauvres Sénégalais sont évidemment repartis à la case départ.